Activists at Notre Dame des Landes use tractors to try to prevent demolitions – and set conditions for dialogue

Dozens of people attended Monday morning’s call by ACIPA, the main association of opponents to the project of the future airport of Nantes, on the site of Notre-Dame-des-Landes, “to protect the reoccupied huts”. On Sunday night 45 tractors were positioned and chained around the new cabins built by the project’s opponents, during the fourth day of very high tensions and a forceful police presence.  Since Friday, the police have re-intervened in larlge numbers to expel and destroy all the settlements that had been rebuilt since the first wave of destruction in October. There have been sharp clashes causing injuries to both sides. The protesters have said they will not enter into dialogue until the police presence is removed. They say they may be prepared to talk to government about stopping the airport but not just on slightly limiting its environmental impact.



 

26th November.  Des tracteurs positionnés et enchaînés autour des nouvelles cabanes construites par les opposants au projet du futur aéroport nantais, sur le site de Notre-Dame-des-Landes, le 26 novembre 2012. | REUTERS/STEPHANE MAHE

 

More up to date news from the Nantes campaign


A Notre-Dame-des-Landes, nouveau rassemblement anti-aéroport avec tracteurs

Notre-dame-des-landes (Loire-Atlantique), 26 nov 2012 (AFP)

  [with a bad English translation below]

Des dizaines de personnes se sont rendues lundi matin, à l’appel de l’Acipa, principale association d’opposants au projet du futur aéroport nantais, sur le site de Notre-Dame-des-Landes, afin de « protéger les cabanes réoccupées ».

Le nouvel équipement, un projet de plus de 550 millions d’euros attribué à Vinci et soutenu par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ex-maire de Nantes, doit remplacer l’actuel aéroport Nantes Atlantique en 2017.

Les premières personnes ont commencé à converger vers la parcelle dite de « la Châtaigneraie » dès 05H30 et 45 tracteurs étaient positionnés et enchaînés depuis dimanche soir autour des nouvelles cabanes construites par les opposants au projet au quatrième jour de très vives tensions sur ce terrain.

Ces « nouvelles cabanes » de la Châtaigneraie, sont devenues un lieu emblématique de la lutte car ces maisons ont été construites collectivement lors d’une grande manifestation le 17 novembre et qu’elles risquent désormais la destruction.

Au lever du jour, plusieurs responsables « historiques » de l’Acipa étaient aussi présents sur les lieux, a constaté une journaliste de l’AFP. Ils ont indiqué qu’ils avaient reçu l’assurance de la préfecture de Loire-Atlantique que les opérations de déblaiement prévues par les forces de l’ordre lundi matin ne concerneraient que les gravats d’une ferme squattée qui a été détruite vendredi, les Rosiers. Une information confirmée de source préfectorale à l’AFP.

Un des plus anciens opposants, Michel Tarin, qui avait fait une grève de la faim de 28 jours au printemps dernier, se disait « très combatif et déterminé ». « De toutes façons, s’ils avaient voulu intervenir ici ce matin, tout était prévu pour qu’il y ait des barrages de tracteurs un peu partout, pour protester ».

Cyril Bouligand, un agriculteur de la Confédération paysanne qui a dormi sur place, indiquait que « tout est prévu pour que les agriculteurs, issus d’un département différent de Bretagne ou des Pays de la Loire, se relaient sur place chaque jour ».

Au centre de la ZAD (la « zone d’aménagement différé » réservée pour l’aéroport rebaptisée « zone à défendre » par les squatteurs), d’importantes forces de gendarmerie étaient visibles au lever du jour.

Par mesure de précaution, les opposants avaient tout de même incendié une barricade sur le chemin menant aux nouvelles cabanes.

Une conférence de presse rassemblant toutes les composantes de l’opposition au projet d’aéroport devait avoir lieu vers 11h00.

Depuis vendredi, les forces de l’ordre sont réintervenues en nombre pour expulser puis détruire tous les lieux d’habitation qui avaient pu être reconstruits depuis une première vague de destructions en octobre. De très vifs affrontements ont eu lieu, faisant des blessés de part et d’autre.

Après avoir proposé samedi une « commission de dialogue » et un report de six mois des travaux de défrichage qui devaient commencer en janvier, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, a aussi fait savoir dimanche par la voix de la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem qu’il ne s’agissait « aucunement de revenir sur le projet d’aéroport » qui doit remplacer en 2017 celui de Nantes.

Face à lui, l’Acipa, mais aussi les élus opposés à l’aéroport, ont indiqué qu’il n’y aurait « pas de dialogue sans retrait des forces de police ».

 

http://www.cbanque.com/actu/34396/a-notre-dame-des-landes-nouveau-rassemblement-anti-aeroport-avec-tracteurs

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In (bad) English:

 

A Notre-Dame-des-Landes, a new anti-airport gathering with tractors

Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique),

November 26, 2012 (AFP)
Dozens of people attended Monday morning’s call by ACIPA, the main association of opponents to the project of the future airport of Nantes, on the site of Notre-Dame-des-Landes, “to protect the reoccupied huts”.

The new equipment, a project of more than €550 million awarded to Vinci and supported by Prime Minister Jean-Marc Ayrault, ex-mayor of Nantes, to replace the current Nantes Atlantique airport in 2017.

The first people began to converge on the plot called the “Chestnut trees” at 5:30 am and since Sunday night 45 tractors were positioned and chained around the new cabins built by the project’s opponents, during the fourth day of very high tensions on the ground.

These “new cabins” at the “Chestnut trees”, became a landmark of the fight because these houses were built together at a big event on November 17 and they now face destruction.

At daybreak, several of the older original officials of ACIPA were present at the scene, and also a journalist from AFP. They said they had received assurances from the prefecture of Loire-Atlantique that clearing operations provided by the police on Monday morning only concern the rubble of a squatted farm that was destroyed Friday, called Les Rosiers. This information was confirmed to AFP by a prefectural source.

One of the oldest opponents, Tarin Michel, who had been on hunger strike for 28 days in the spring, said he was “very combative and determined.” “Anyway, if they had wanted to speak here this morning, everything was planned for there are tractor roadblocks everywhere to protest.”

Cyril Bouligand, a farmer of the Confédération Paysanne who slept there, stated that “everything is planned for farmers, coming from a different department of Brittany and Pays de la Loire, can meet up here every day.”

At the center of the ZAD (the “holding zone” reserved for the airport but renamed “zone of defense” by squatters), a large force of police were visible at daybreak.

As a precautionary measure, opponents still had torched a barricade on the road leading to new huts.

A press conference involving all components of the opposition to the proposed airport was scheduled at 11:00 am.

Since Friday, the police have re-intervened in numbers to expel and destroy all the settlements that had been rebuilt since the first wave of destruction in October. Very sharp clashes took place, causing injuries to both sides.

After having proposed on Saturday a “dialogue commission” and a six-month delay on clearing work scheduled to begin in January, Jean-Marc Ayrault, Mayor of Nantes old, also made it known on Sunday through the voice of the government spokesman Najat Belkacem Vallaud – that there is no option “not to return to the airport project” which must replace that of Nantes in 2017.

Opposing him, the ACIPA, but also elected politicians opposed to the airport, said there would be “no dialogue without removing the police.”

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Also  – from Le Monde.

Notre-Dame-des-Landes : les opposants posent les conditions du dialogue

Le Monde.fr avec AFP |
Des tracteurs positionnés et enchaînés autour des nouvelles cabanes construites par les opposants au  projet du futur aéroport nantais, sur le site de Notre-Dame-des-Landes, le 26 novembre 2012.

 

Les opposants au projet d’aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes se sont dits prêts à dialoguer avec le gouvernement, mais sur l’arrêt de l’aéroport et non sur son impact écologique.

“Nous sommes prêts à dialoguer, mais sur les modalités d’arrêt du projet, pas sur un moindre impact écologique comme ils [le gouvernement] le souhaitent”, a déclaré Cyril Bouliguand, un agriculteur membre de la Confédération paysanne, lors d’un point presse, lundi 26 novembre, aux “nouvelles cabanes”, symboles de la lutte, désormais défendues par un rempart de tracteurs.

“Nous voulons aussi le retrait des forces de police de la zone du projet, a ajouté M. Bouliguand, s’exprimant aux côtés de Julien Durand, porte-parole de l’Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Acipa), principale association d’opposants au projet, et d’une représentante masquée des opposants “squatteurs” de la zone se faisant appeler “Camille”.

“PAS DE DIALOGUE SANS RETRAIT DES FORCES DE POLICE”

“Le chemin vers la victoire est en route”, a de son coté souligné M. Durand “mais le chemin est long”, a-t-il ajouté, tandis qu’une soixantaine d’opposants mêlant agriculteurs, associatifs et “zadistes”, surnom des occupants sans droit ni titre de la zone d’aménagement différé (ZAD) du projet, scandaient “Résistance, résistance”.

Après avoir proposé samedi une “commission de dialogue” et un report de six mois des travaux de défrichage, qui devaient commencer en janvier, Jean-Marc Ayrault a fait savoir dimanche par la voix de la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, qu’il ne s’agissait “aucunement de revenir sur le projet d’aéroport” qui doit remplacer en 2017 celui de Nantes.

Face à lui, l’Acipa mais aussi les élus hostiles à l’aéroport ont indiqué qu’il n’y aurait “pas de dialogue sans retrait des forces de police”. Les premières personnes répondant à un appel de l’Acipa à venir “dès 5 heures du matin” sur place ont commencé à arriver lundi vers 5 h 30.

“LES GENS ARRIVENT EN NOMBRE”

Au centre de la ZAD – rebaptisée “zone à défendre” par les squatteurs–, d’importantes forces de gendarmerie étaient visibles au lever du jour. Par mesure de précaution, les opposants avaient tout de même incendié une barricade sur le chemin menant aux nouvelles cabanes.

Quarante-cinq tracteurs étaient d’ores et déjà positionnés et enchaînés depuis dimanche soir autour des nouvelles cabanes construites par les opposants au projet soutenu par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, au quatrième jour de très vives tensions sur ce terrain.

Ces nouvelles cabanes du site de la Châtaigneraie sont devenues un lieu emblématique de la lutte, car elles ont été construites collectivement lors d’une grande manifestation, le 17 novembre, et qu’elles risquent désormais la destruction. “Nous sommes ce matin déjà 50 à 60 dans les nouvelles constructions”, a indiqué Cyril Bouligand, qui a dormi sur place. “Les gens arrivent en nombre”, a pour sa part indiqué Sylvain Fresneau, pilier historique de la lutte et agriculteur sur place.

BARTOLONE VEUT METTRE “TOUS LES DOSSIER SUR LA TABLE”

Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, a estimé lundi sur LCI que la “commission du dialogue” annoncée par Matignon sur le projet contesté d’aéroport permettrait de mettre “tous les dossiers sur la table”“A un moment donné, il faut qu’il puisse y avoir cette médiation”, a-t-il déclaré.

Alors qu’on lui faisait remarquer que ce n’était pas avec une commission qu’on accélérait les choses, M. Bartolone a répondu : “Ce n’est pas une question d’accélérer, c’est une question de savoir si toutes les procédures se sont déroulées dans de bonnes conditions et si tous les arguments ont été examinés.”

Frédérique Espagnac, porte-parole du PS, a affirmé que le projet “se fera”“dans tous les cas de figure”deux jours après l’annonce par Matignon de la mise en place d’une “commission du dialogue”Mme Espagnac a souligné le “geste d’apaisement du gouvernement”, lors du point presse hebdomadaire du PS.

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/26/nouvelle-mobilisation-contre-le-projet-d-aeroport-de-notre-dame-des-landes_1795714_3244.html